JOÃO SELVA

JOÃO SELVA

nouvel album « ONDA »

(Underdog Records / 10 janvier 2025)

 

Fils d’un pasteur d’Ipanema, le carioca João Selva est « l’un des meilleurs ambassadeurs de la musique brésilienne » selon France Culture. Mais pas que… son univers musical, solaire et foisonnant, s’étale sur une généreuse palette d’influences musicales: du semba angolais au funaná capverdien, en passant par le zouk caribéen ou la rumba congolaise – la musique de João Selva canalise les pulsations musicales de l’Atlantique Noir. Dans la plus (im)pure tradition brésilienne, il digère aussi l’apport des musiques nord américaines et incorpore librement des éléments venus d’ailleurs aux irrésistibles rythmiques du Brésil. Le résultat est une revigorante machine à danser et à rêver qui réactualise la révolution tropicaliste des années 70 en proposant un turbulent mélange de samba, soul, jazz et funk.

« Navegar » (“naviguer”) en 2021, « Passarinho » (“petit oiseau”) en 2023… à travers les titres de ces deux derniers albums, João Selva aura affiché ses ambitions et idéaux : relier avec fluidité et à tire-d’aile les composantes musicales d’un Atlantique Noir qui s’étendrait de la samba carioca au semba angolais, du funaná capverdien au zouk caribéen en passant par la rumba congolaise et le funk américain. Son nouvel album « Onda » continue de surfer sur cette même vague, couronnant une œuvre transatlantique lumineuse, empreinte de sensualité et joie de vivre.

Début 2024, João sillonne la côte brésilienne pendant la période du pré-carnaval à la rencontre des maîtres de la culture populaire qui tant l’inspirent. Produit à son retour, ce nouvel opus regorge de cette énergie débordante, des paillettes et couleurs du carnaval brésilien où s’affirme son crédo : il n’y a pas de tristesse qui tienne face à autant de joie.

Revigorant et hédoniste, « Onda » opère tel une cure de soleil qui exalte les sensations et bienfaits d’un bon bain de mar (« Banho de mar »). On est donc pas étonné d’apprendre que le titre éponyme de l’album ait été écrit sur l’île du Levant, paradis naturiste insolite au large du littoral méditerranéen français, reconnu pour son taux d’ensoleillement exceptionnel. Et comme le songwriter brésilien est un trublion qui a su tirer les leçons de ses aînés Caetano Veloso ou Gilberto Gil, il n’a pas oublié d’incorporer disco, soul ou jazz dans son détonant cocktail. Il leur rend d’ailleurs hommage sur le titre « Fantástica Bahia » au groove radieux qui sent bon l’été.

Produit par Bruno Patchworks, les 10 titres de ce disque prolongent une fructueuse collaboration débutée en 2016. Au sommet de son art, le producteur français signe des arrangements hauts de gamme avec un mélange aussi subtil que corsé de saveurs harmoniques et de piments groovy.

Mais au delà de la danse (« Viens danser » avec Cléa Vincent) et de la transpiration disco (« Amor em Copacabana« , « Quero você« ), l’étincelant brésilien sait aussi se faire plus introspectif et poétique avec des ballades psychédéliques, comme la très beatlessienne « Navegante« . L’album s’achève ainsi par un « Rainbow Love » avec Gabi Hartmann, laissant passer la lumière à travers les nuages pour mieux faire exploser l’amour des couleurs qui anime son univers rayonnant.

Sur scène, le garçon d’Ipanema repart en quintet avec ses compagnons de toujours :

João Selva : voix, guitare, percussions
Bruno Patchworks : voix, basse, guitare
Boris Pokora : voix, sax, flute, trombone
Paul Charnay : voix, piano électrique, synthétiseurs
Nico Taite : voix, batterie, percussion

 

*en accord avec Zamora productions

 

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